le Bouquinoire, blog littéraire

Le gambit Pierre Morra

LE GAMBIT MORRA

par

Dany Sénéchaud [*]



Ici, l’étude d’une ouverture assez prisée des joueurs d’attaque par la présentation historique inédite de son initiateur, le Français Pierre Morra, et par l’évolution des variantes théoriques de jeu des années cinquante à nos jours.


Le gambit Morra est une variante entreprenante de la défense Sicilienne dont voici les coups constitutifs : [B21] 1.e4 c5, 2.Cf3 Cc6, 3.d4 cxd4, 4.c3. A ce jour cette façon de jouer peut tout à fait bien être conseillée, même à haut niveau, et en somme s’apparente aux gambits qui ont survécu aux avancées récentes en matière de théorie échiquéenne, à l’instar du gambit du capitaine Evans (1.e4 e5, 2.Cf3 Cc6, 3.Fc4 Fc5, 4.b4) ou, avec les Noirs cette fois, du gambit Pal Benko (1.d4 Cf6, 2.c4 c5, 3.d5 b5)…

Qu’il soit permis ici de faire un rappel historique : En 1946, Pierre Morra fondait l’Echiquier niçois, mais c’est surtout dans les années cinquante qu’il eut la reconnaissance de ses pairs en revisitant le gambit Matulovic de la défense Sicilienne qu’il rebaptisa promptement [1]. « D’ailleurs, ceci ne manqua pas d’alimenter une polémique » rappelle René Bonnave [2], co-fondateur de la revue l’Echiquier de Turenne avec Raoul Bertolo. Quoi qu’il en soit le nouveau nom de gambit Morra fut très vite entériné. Pour preuve, dès 1955, on trouvait déjà bon nombre d’articles et de livres [3] faisant référence à cette ligne de jeu audacieuse.

Pierre Morra (Nice, 1900-1969) lui-même commis quelques bons articles sur ladite variante de la défense Sicilienne : « Ce n’était pas forcément un très fort joueur, mais en tout cas il était très bon analyste. C’est dans ce sens qu’il avait obtenu le titre de Maître International pour le jeu par correspondance », confie encore René Bonnave qui eut l’occasion d’échanger quelques longues analyses sur le sujet avec lui.

 

 

Pierre Morra - photo inédite


    Voyons à présent d’anciennes réalisations  de ce temps du siècle dernier… Trois gambits Morra refusés pour commencer :

P. MORRA – MONKIEWICZ, Nice 1951

1.e4 c5, 2.Cf3 d6, 3.d4 cxd4, 4.c3 Cf6, 5.e5 dxe5, 6.Cxe5 Cbd7, 7.Da4 [ 7.Ff4!? ]
7…e6, 8.cxd4 Fe7, 9.Fb5 0-0, 10.0-0 Cb6, 11.Dd1 a6, 12.Fd3 Cbd5, 13.a3 Dc7, 14.Fd2 b5, 16.Cc3 Fb7, 16.Tac1 Db6, 17.Fg5 Tfd8, Les Blancs visent l’attaque sur le roque noir appuyés par leur Cavalier en e5 ; les Noirs quant à eux vont accentuer la pression sur d4.
18.Cxd5 Txd5, 19.Fe3 Tad8, 20.De2 Fd6, 21.f4 Fb8, 22.Fb1 T5d6, 23.Tfd1 Fa7, 24.Ff2 Cfd5? [ 24…Fd5, 25.Tc3 ]
25.Fxh7+! Rf8, 26.Dh5! g6, 27.Dh6+ Re7, 28.Dg7 Tf8, 29.Cxg6+, 1-0.


Envisageons à présent la contre-attaque par l’avancée d7-d5 contre le gambit Morra. Ici, les Blancs se trouvent parfois embarrassés et ne savent pas comment poursuivre, alors qu’ils peuvent utilement s’inspirer de nombreuses parties de Maîtres aboutissant, par « interversion de coups », à la même position. Un exemple parmi pas mal d’autres :

Dr PAOLI – GASTALDI, Venise 1953

1.e4 c5, 2.Cf3 Cc6, 3.c3 d5, 4.exd5 Dxd5, 5.d4 Fg4, 6.Fe2 e6, [ 6...exd4, 7.cxd4 e6, 8.Cc3 Fb4, (8...Da5, 9.0-0 Cf6, Tartacover) 9.0-0 Da5, 10.a3 Cf6, 11.d5!, Alekhine – Podgorny, Prague 1942. ]
7.h3 Ff5, 8.0-0 cxd4, 9.cxd4 Fxb1, pour rendre impossible Cc3.
10.Txb1 Fe7, 11.Da4 Ff6, [ 11…Da5, 12.Db3 ]
12.Fc4 Dd7, 13.b4!? Cge7, 14.Td1 0-0, 15.b5, un coup séduisant mais ne procurant que l’égalité.
15…Cxd4, 16.Cxd4 Fxd4, 17.Fb2 Cf5! [ 17…e5, 18.Fxd4 exd4, 19.Txd4! Dxd4? 20.Fxf7+ ]
18.Fd3 [ 18.g4? Ch4 ]
18...e5, 19.Fxf5 Dxf5, 20.Fxd4 exd4, 21.Dxd4 Tfe8!, ½ – ½.


J. FAUCONNIER – NEKAM, Graz 1955

1.e4 c5, 2.Cf3 d6, 3.d4 cxd4, 4.c3 d3?! 5.c4!? Adoptant un schéma de pions apparenté à la « formation Maroczy ».
5…Cc6, 6.Cc3 Fg4, 7.Fxd3 Ce5, 8.Fe2 Fxf3, Les Noirs échangent leur meilleur Fou…
9.Fxf3 Cf6, 10.0-0 g6, 11.Fe2 Fg7, 12.Fe3 0-0, 13.f4 Cc6, 14.Tac1 Dd7, 15.Ff3 Tac8, 16.De2 Tfd8, 17.Tfd1 De6, [ 17…De8 ]
18.g4! h6, 19.g5 hxg5, 20.fxg5 Cd7, 21.Fg4 f5, 22.gxf6 e. p. Dxf6, 23.Tf1 De5, 24.Fxd7 Txd7, 25.Dg4 Tdd8, 26.Dxg6 Tf8, 27.Cd5! Interdisant Tf6 et préparant l’assaut final.
27…b6? [ 27…e6 permettait une résistance plus opiniâtre. ]
28.Ff4 Dxb2, 29.De6+ Rh8, 30.Tf3 Ff6, 31.Th3+ Rg7, 32.Fh6+, 1-0.



Passons à l’acceptation du gambit Morra. Dans la partie suivante on remarquera le positionnement des pièces blanches obtenu typique de ce gambit, notamment l’exploitation rapide de la colonne « d » ouverte.


WALIGORA – MOHRLOCK, Stuttgart 1955

1.e4 c5, 2.d4 cxd4, 3.c3 dxc3, 4.Cxc3 Cc6, 5.Cf3 d6, 6.Fc4 e6,
[ 6...Cf6, 7.e5! dxe5, 8.Dxd8+ Rxd8, (8...Cxd8! 9.Cb5 Tab8 10.Cxe5 e6, seul coup : - 11.Cc7+ Re7, 12.Fe3 Cc6 13.0-0-0 Ce4!? Cxc6+!? ; - 11.Cxa7 Fb4+, = ; - 11.Ff4 Ch5, 12.Cxf7 Cxf4, 13.Cxh8 Cxg2+, 14.Rf1 Cf4 15.Cxa7 g6) 9.Cg5 Rc7, 10.Cxf7 Tg8, 10.Cb5+ Rb8 12.Cxe5!, Matulovic – Vincenti, 1954.]
7.0-0 Cf6, 8.De2 a6, [ 8…Fe7, 9.Td1 e5, 10.Fe3 Fg4, (10... 0-0, 11.b4 a6, 12.a4 Fg4, 13.b5 axb5, 14.axb5 Txa1, 15.Txa1 Cd4, 16.Fxd4 exd4, 17.Cd5 Cxd5, 18.Fxd5) [10…Fe6, 11.Fb5 (11.Fxe6 fxe6, 12.Cg5 Dd7, 13.Dc4) ] ou 10.h3 Fe6, 11.Fxe6 (11.Fb5!?) 11…fxe6, 12.Fe3 (12.Cg5?) est une position classique. A noter ici : 12…0-0, 13.b4? pourtant joué par Illescas et recommandé par Burgess mais avec l’oubli suivant : 13…Cxb4! 14.Cxe5 Dc7! ]
9.Td1 Dc7, 10.Ff4

Diagramme

10...e5, 11.Cd5! Cxd5, 12.exd5 Fe7, [ 12...Ca5, 13.Tac1 Cxc4, 14.Txc4 Db6, 15.Cxe5! ]
13.dxc6 exf4, 14.cxb7 Fxb7, 15.Tac1 Fxf3, 16.Dxf3 Da7, 17.Dc6+ Rd8, 18.Fxf7 h5, 19.Fe6 Ff8, 20.Txd6+ Fxd6, 21.Dxd6+ Re8, 22.Tc7, 1-0.

La principale idée stratégique sur laquelle repose tout le gambit Morra est de mettre rapidement à profit l’ouverture de la colonne « d » et d’exercer ainsi une forte pression sur d6, le point faible de la position noire. On peut également signaler que sur la défense Sicilienne, l’objectif noir consiste à exploiter la colonne « c » ouverte par Tac8. Or, par ce gambit, les Blancs viennent contrecarrer ce plan  ! Leur avance de développement est telle et leur attaque si rapide que les Noirs n’ont plus le temps de mettre à profit la colonne « c » ouverte par leur 3ème coup. Aussi, pour un pion, c’est l’accélération du développement qui est obtenue, revendiquant de gagner la lutte pour l’initiative en vue d’une attaque décisive.

Se dégagent les variantes suivantes de jeu sur le gambit Morra, comme indiqué dans l’Echiquier de Turenne  sans changements majeurs jusqu’à aujourd’hui :

. A/ 1.e4 c5, 2.Cf3 Cc6, 3.d4 cxd4, 4.c3 dxc3, 5.Cxc3 d6, 6.Fc4 e6, 7.De2 Cf6, 8.0-0

. A1/ 8…Fe7, les Noirs choisissent de développer l’aile-Roi pour roquer au plus vite. 9.Td1 0-0, 10.Ff4 a6, [ - 10…Ce8, 11.Cb5 ; - 10…e5, 11.Cxe5 ; - 10…Ch5, 11.Fxd6! ]  ; 9…a6, 10.Ff4 b5, 11.Fb3 Dc7, 12.Tac1 Fb7, 13.e5 ; 9…Cfd7/Dc7/Da5, 10.Cb5.

. A2/ 8…a6, permettant après Td1, d’amener la Dame en c7 sans craindre Cb5. 9.Td1 Dc7, 10.Ff4 et maintenant : 10…Ce5, 11.Fxe5 dxe5, 12.Tac1 Fe7, 13.Cb5! Ou encore : 10…Fe7, [ 10…e5? 11.Cd5! ] 11.Tac1 Ce5, 12.Fxe5 dxe5, 13.Cb5!

. B/ 7.De2 Fe7, 8.0-0 a6, 9.Td1 Dc7, 10.Ff4 Ce5, 11.Fxe5 dxe5, et les Blancs ont le choix entre deux coups très forts 12.Fb5+ et 12.Tac1.

. C/ 7.De2 a6, 8.0-0 b5, 9.Fb3 et par Cf6 ou Fe7, les Noirs rentreront dans des variantes déjà vues.



    Voici le commentaire prudent dans la fin des années cinquante de Dr Michel Roos, champion de France par correspondance en 1957, puis champion de France en 1964 :

« Pour ce qui est du gambit Morra, je n’en ai aucune expérience pratique ni théorique. J’ai l’impression que chaque interversion de coups chez les Blancs comme chez les Noirs y est capitale. Si bien qu’il faut sans doute dégager plutôt les objectifs que les variantes. Mais franchement je ne m’y connais pas. Et pourtant pour porter un jugement il faudrait connaître les variantes précises ! J’ai seulement l’impression qu’en retardant longtemps la sortie du Cg8 en f6 (c’est-à-dire jouer avant e6, Fe7, a6, puis peut-être Dc7, e5, Fe6), les Noirs arrivent peut-être à une défense suffisante – ce qui automatiquement leur donne l’avantage puisqu’ils ont un pion de plus. Mais peut-être que l’expérience a déjà réfuté cette idée ! » [source manuscrite]

    En 1955 au tournoi de Zagreb, une partie tendue fut disputée à haut niveau contribuant encore à accorder ses titres de noblesse au gambit de Pierre Morra. La voici, parue dans un quotidien de l’époque et bien dans la veine des propos de Michel Roos :

IVKOV – FUDERER, Zagreb 1955

1.e4 c5, 2.d4 cxd4, 3.c3 dxc3, 4.Cxc3 Cc6, 5.Cf3 e6, 6.Ff4 a6, 7.e5 Cge7, 8.Fd3 Cg6, 9.Fg3 Dc7, 10.0-0 Fe7, 11.Te1 0-0, 12.h4 d5, 13.exd6 Fxd6, 14.Fxd6 Dxd6, 15.Fxg6 Dxd1, 16.Fxh7+ Rxh7, 17.Taxd1 f6, 18.Cd4 Cxd4, 19.Txd4 e5, 20.Td6 Ff5, 21.Ted1 Tac8, 22.f3 Te4, 23.g3 Tfc8, 24.Rf2 Tc6, 25.Re3 Rg6, 26.g4 Fe6, 27.a3 Rf7, 28.Ce4 Re7, 29.Txc6 Txc6, 30.Cc6 Tb6, 31.b4 Tc6, 32.Tc1 Rd7, 33.Rd2 Tc4, 34.Ce4 Td4+, 35.Re3 Fc4, 36.Tc3 b6, 37.h5 Re6, 38.Cg3 b5, 39.Ce4 Rd5, 40.h6 gxh6, 41.Cxf6+ Rc6, 42.Cg8 h5, 43.gxh5 Th4, 44.Cf6 Rd6, 45.Tc2 Re7, 46.Ce4 Txh5, 47.Tg2, 1-0. (58è).




Toutefois, il n’est pas sûr que ce soient les années cinquante qui aient permis de retirer la substantifique moelle du gambit Morra, autant dire les variantes les plus aiguës ou les plus opiniâtres.
René Bonnave rappelle encore, non sans une pointe d’humour : « C’était une autre époque du jeu d’échecs. D’abord on jouait souvent dans un nuage de fumée. Bogoljubov par exemple, était fameux pour son cigare ! D’ailleurs, il n’était pas si rare qu’au bout de 2 ou 3 heures de jeu, il boive du schnaps, tout comme le champion du monde Alekhine ! Ensuite, on jouait peu en ces temps-là : César Bouteville, par exemple, plusieurs fois champion de France, ne devait pas jouer plus de vingt ou trente parties par an… durant les vacances ».
Toutefois, en 1960 à Nice, Pierre Morra pouvait déclarer : « mon gambit est une merveille ; les Russes l’analysent à tour de bras ! »
Avançons et examinons les prestations récentes sur ce gambit qui, il faut bien le redire, n’est pas tenu pour connaître à ce jour une réfutation déclarée ! Nous donnerons donc deux exemples pour maintenir ouvert cet article :

A. MARCINIAK – A. RODE, France 2002

1.e4 c5, 2.d4 cxd4, 3.c3 dxc3, 4.Cxc3 Cc6, 5.Cf3 e6, 6.Fc4 Dc7, 7.De2! [ 7.0-0 Cf6, 8.De2 Cg4, 9.h3?? Cd4 ]
7...Cf6, [ 7...d6!? ]
8.e5 Cg4, 9.Ff4 d5!? [ - 9...Fb4 ; - 9...d6 ; - 9...h5  ; - enfin 9…f6!? souvent joué avec de bons résultats ]
10.Fd3! [ - 10.Fb3!? ; - 10.exd6 Fxd6, 11.Cb5 Da5+, 12.Fd2 Fb4, 13.0-0-0!? L’idée suggérée par Calas. Ou encore, avec un bon jeu noir : 11…Fb4, 12.Fd2 De7, 13.Fxb4 Cxb4 ]
10...h5?! [ 10...Cb4, 11.Fb1 Fc5, 12.0-0 b6, …Fa6 ]
11.Tc1! Dd8, 12.h3 Ch6, 13.0-0 Fe7, [ 13…g5!? puis g4. ]

Diagramme

14.Dd2! d4, [ 14...Cf5! 15.Fxf5 exf5, 16.Cxd5 (16.Dxd5 Fe6, 17.Db5 a6, 18.Dxb7?? Ca5) 16...Fe6, 17.Cxe7 (17.Tfd1 Fxd5, 18.Dxd5 Dxd5, 19.Txd5 +=) 17...Dxd2, 18.Fxd2 Rxe7, 19.Fg5+ f6, 20.exf6+ gxf6 ]
15.Cb5 [ avec Cxd4! ]
15...g5, [ - 15...Fb4, 16.Dd1 ; - 15...Cf5, 16.Fxf5 exf5, 17.Cd6+ (17.Cfxd4 0–0, 18.Tfd1) 17...Fxd6, 18.exd6 0–0, 19.Cxd4 ]
16.Cxg5 a6, 17.Cd6+ Fxd6, 18.exd6 Tg8, [ 18...e5, 19.Txc6! bxc6, (19...exf4, 20.Dxf4! bxc6, 21.De5+) 20.Fxe5 Tg8, 21.Te1 Rd7, 22.Ce4 ]
19.Tfe1! Df6, [ 19...Da5, 20.Dxa5 Cxa5, 21.Ch7! ]
20.Fe4! Fd7, 21.Ch7 Dh4, 22.Fxh6 Ce5, [ 22...Dxh3, 23.Cf6+ ]
23.Fg5, 1–0. « Morratisation ! »
[Annotations  : Marciniak]


Second exemple  :

1.e4 c5, 2.d4 cxd4, 3.c3 dxc3, 4.Cxc3 e6, 5.Cf3 a6, 6.Fc4 b5, 7.Fb3 Fb7, 8.De2 d6, 9.0-0 Cd7! 10.Td1 Cgf6, 11.Ff4!? Db8, 12.Tac1 Fe7, 13.Cd5 exd5, 14.exd5 Cf8,

(14...Rf8, 15.Ch4 Ce8, 16.Cf5 Ff6, 17.Te1 Ce5, 18.Fd2 Dd8, 19.a4 g6, 20.Ce3 Rg7, 21.axb5 axb5, 22.Rh1 Db6, 23.f4 Cd7, 24.Cg4 Fxb2, 25.Fe3 Fd4, 26.Fxd4+ Dxd4, 27.De7 Cc5, 28.Tcd1 Dc3, 29.f5 Cf6, 30.fxg6 hxg6, 31.Tf1 Cce4, 32.Tf3 Tae8, 0-1. G. Good – R. Smith, USCCC-13, corr. 1999)

15.Cd4 Cg6, 16.Cf5 Rf8, 17.Fg3 Fc8, 18.Cxe7 Cxe7, 19.Te1 Ta7, 20.Fh4 Tc7, 21.Fxf6 gxf6, avec avantage noir. [4]





___________________

[*] Article partiellement paru dans Europe-Echecs (l’actualité nationale et internationale depuis 1959), Besançon, n° 562, janvier 2007, pp. 42-43.

[1] Le gambit Morra comme beaucoup d’autres gambits connut plusieurs appellations : Fleissig, Matulovic, Smith-Morra.

[2] Nos plus vifs remerciements à René Bonnave (Haguenau) pour avoir mis à disposition ses archives et livrer ses souvenirs. Bonnave joua le Tournoi des Nations en 1959 au côté de Michel Roos et Raoul Bertolo. Précisons que l’Echiquier de Turenne précéda la création d’Europe-Echecs en 1959.

[3] Livres : - P. Morra, Le jeu des échecs. Paris, 1952. - R. Schwarz & H. Platz, Die Sizilianische Verteidigung, Berlin, 1953. - E. Grunfeld, Taschenbuch der Eröffnung in Schach. Revues : - Tidskrift for schak, Suède, déc. 1949. - La Nouvelle Gazette de Bruxelles (rubrique d’Edmond Lancel n° 162), 14 déc. 1954. - Chess Review, USA, oct. 1955 & sept. 1956. - Losbladige Schaakberitchen, Hollande, ca. 1955. - Deutsche Schachzeitung, Allemagne, fév. 1956. Etc.

[4] Aller plus loin :
- P. Morra, Le jeu des échecs (1952)
- S. Jonasson, Morra-Smith gambit (1971)
- J. Négro, Le gambit Pierre Morra (brochure, 1979)
- J. Flesch, The Morra-Smith gambit (1981)
- K. Smith, Sicilian : Smith-Morra gambit accepted (1982)
- L. Polougaievski, Morra gambit (1982)
- E. Goufeld, Le gambit Morra (1989)
- A. Martin, Trends in the Smith-Morra gambit (1992)
- K. Smith, 2.c3 vs. Sicilian and the Smith Morra gambit declined (1992)
- T. Taylor, How to defeat the Smith-Morra gambit ? (1993)
- G. Burgess, Winning with the Smith-Morra gambit (1994)
- N. Regan & S. Lalic, Trends in the Smith-Morra gambit (vol. 2, 1997)
- B. Ciaffone & B. Finegold, Smith-Morra gambit : Finegold defense (2000)
- J. Palkövi, Morra gambit (2000)
- H. Langrock, The modern Morra gambit (2006).

 

 

 



14/11/2012
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